Une reconduction sans contestation. L’Italo-Suisse Gianni Infantino a été réélu jusqu’en 2027 à la présidence de la Fifa, poste qu’il occupe depuis 2016, sans concurrent et par acclamation lors du 73e Congrès de l’instance à Kigali (Rwanda), jeudi 16 mars.
Le dirigeant de 52 ans, déjà reconduit dans les mêmes conditions en 2019 par les délégués des 211 fédérations membres, pourrait se maintenir jusqu’en 2031 à la tête du football mondial, son premier bail de trois ans étant considéré comme incomplet.
Un bilan financier solide, et des réformes en cours
« Je vous aime tous », a réagi le patron du football mondial face à la foule debout, sans que le système de vote n’ait permis de dénombrer les voix dissidentes. A son actif, le Valaisan peut afficher un bilan financier solide, avec une hausse de 18 % des revenus et de 45 % des réserves sur le cycle 2019-2022 par rapport au précédent, qui permet à la Fifa d’augmenter encore ses subventions aux confédérations et fédérations.
Côté gouvernance, son dernier mandat a été marqué par une vaste réforme des transferts, par l’institution d’un congé maternité pour les joueuses professionnelles ainsi que par des règles de procédure disciplinaire plus protectrices pour les victimes de violences sexuelles.
D’ores et déjà, les principaux chantiers des prochaines années sont entérinés : à commencer par le passage de la Coupe du monde masculine de 32 à 48 équipes à partir de l’édition 2026 partagée entre Etats-Unis, Canada et Mexique, décidé en 2017 et dont le format a été fixé mardi 14 mars. En optant pour une phase de poules avec douze groupes de quatre équipes, le tournoi va bondir de 64 à 104 rencontres, un mastodonte taillé pour faire exploser les recettes de billetterie et allécher toujours plus de diffuseurs.