Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Forum notre futur : S’engager et transmettre, comment renforcer l’écocitoyenneté et par quels moyens ?  

Le forum « notre futur : dialogue Europe-Afrique », organisé par l’institut français d’Algérie du 3au 5 février 2023 à Alger, sous le thème « Ensemble pour la nature ». Ce forum a regroupé plusieurs participants venus de plusieurs pays africains et européens.
© INTERLIGNES | Forum notre futur, dialogue Afrique-Europe, tenu à Alger

Un programme riche et varié, axé sur l’échange et le débat et partage des expériences a été concocté à l’occasion de l’édition d’Alger de ce cycle de forums, initié à l’issue de du sommet France-Afrique, tenue en octobre 2021 à Montpelier.

« S’engager et transmettre : comment renforcer l’écocitoyenneté et quels outils pour la conscientisation environnementales des citoyens ? », était le thème de la quatrième table ronde, organisé lors de la dernière journée du forum, tenu à la salle Ibn Zeydoun, l’office Riadh El Feth, à Alger.

Animé par le journaliste Nordine Azzouz, avec la participation de Ikram Hamdi Mansour, éco-architecte (Algérie), Catia Nunes, coordinatrice Natureza volet portugais de WWF (Portugal), Zeine Sidi, ingénieur science et environnement, responsable ONG (Mauritanie), MelvinaCovo, « Emballe Bénin services » production biodégradable (Bénin). Les intervenants sont connus pour leur engagement et actions pour préserver le climat et le milieu.

Doublement préoccupée par les questions de l’écologie et la préservation de l’environnement, Ikram Hamdi Mansour, une éco-architecte algérienne, estime que sa principale action en tant qu’acteur engagée dans la protection de l’environnement « c’est de communiquer sur l’impact du changement climatique en Algérie ». « J’utilise les matériaux locaux, principalement la terre dans la construction. Il existe plusieurs techniques de construction avec la terre, tel que l’adobe, le pisé et la bauge », explique-t-elle.  « Grace à ce métier j’ai pris conscience de ma relation avec la nature, particulièrement l’impact de mon mode de vie sur la nature. »

Dans le même sens, l’intervenante affirme qu’un document d’orientation politique a été établi à l’issue d’un programme réalisé avec des jeunes de la région MENA, dont l’une des recommandations les plus importante est liée à  l’éducation à l’éveil de conscience et à la sensibilisation autour du changement climatique mais à travers l’art et la culture, en utilisant des outils créatifs. Pour elle, l’art a également le pouvoir d’éduquer de simuler et d’inspirer les gens à comprendre l’impact du changement climatique et par la suite de changer leur comportements et attitudes.

Dans cette perspective que j’ai lancé la première formation intitulée « j’apprends et je sensibilise », dans le but est que les participants produisent dans un espace public des installations artistiques explicites qui apportent les questions du changement climatique en Algérie en utilisant des matériaux recyclés où naturels », précise l’éco-architecte.

Pour sa part, Melvina Covo, gérante de l’entreprise « Emballe Benin service », lancée en 2014 spécialisée dans le recyclage du papier biodégradable. L’intervenante indique qu’elle a met en place une initiative pour trouver l’alternative au problème de l’emballage biodégradable, suite à l’interdiction de l’utilisation des sachets en plastiques au niveau de son université.

Zeine  Sidi (Mauritanie),  qui est ingénieur en science te environnement, responsable d’une organisation non gouvernementale (ONG) qui s’occupe des questions de préservation du milieu. L’ingénieur affirme que  les actions  de son ONG sont centrées sur les questions environnementales.  « On essaye de toucher tous les niveaux par le biais des livres blancs, des thématiques spécifiques. On essaye de responsabiliser la population autochtone à travers l’implantation des comités de veille et d’alerte au niveau des côtes », a-t-il indiqué.

« L’autre volet très important dans lequel nous sommes investi est l’éducation environnementale dans les écoles. A cet effet, nous envisageons la création des écoles vertes, ainsi que  des clubs dédiés à l’environnement afin d’inculquer les valeurs éco-citoyenneté aux enfants et aux jeunes qui peuvent agir par l’information en utilisant les moyens de communication modernes comme les vidéos, les podcasts et communiquer sur ces thématiques liées à l’environnement« , explique-t-il.

De son côté, Catia Nunes, coordinatrice Natureza volet portugais de WWF (Portugal), qui une organisation non gouvernementale, crée en 1961, dont les actions sont vouées à la protection de l’environnement et du développement durable, elle s’engage à une pêche et aquaculture durable. Son action consiste en la conscientisation des pêcheurs sur les dangers de la pêche illégale sur les ressources aquatiques. Elle affirme, qu’elle va à la rencontre des pêcheurs et leur expliquer les risques de la pêche sauvage.

Le débat s’est poursuivi en abordant la question centrale de la table ronde porté sur les outils avec lesquels l’éco-citoyenneté devient un acte durable ? Comment faire pour que les actions entamées se concrétisent et aboutissent à des résultats. Les invités ont apporté leur expériences, chacun dans son domaine d’action spécifique.

A la fin le débat a été ouvert au public, qui a apprécié la qualité des intervenants et souhaitent que ce genre de rencontres se multiplient pour permettre de trouver des solutions adéquates aux questions de l’heure.

 

 

 

AD-300-X-250