Ainsi, les Français sont appelés aux urnes le 30 juin (premier tour) et le 7 juillet (second tour) pour élire les députés qu’ils souhaitent voir siéger au Palais Bourbon. L’annonce a été faite lors d’une allocution télévisée, où le chef de l’Etat français a reconnu « une décision grave, lourde », mais assure qu’il s’agit d’une « décision de confiance ».
« J’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote », déclare-t-il, après avoir concédé que les résultats des élections européennes ne sont « pas un bon résultat pour les partis qui défendent l’Europe ».
Et de poursuivre : « L’extrême-droite est à la fois l’appauvrissement des Français et le déclassement de notre pays ». Pour rappel, le Rassemblement national (RN) est arrivé largement en tête du scrutin européen avec 32% des voix, suivi, loin derrière par la candidate macroniste Valérie Hayer, qui a collecté 15,40% des voix.
Le socialiste Raphaël Glucksmann est arrivé en troisième position, avec 13,90% des suffrages, devant la liste LFI (La France Insoumise) menée par Manon Aubry qui a obtenu 9,40% des voix.