Poursuivant, le communiqué précise que « l’Algérie affirme que la question de la sécurité maritime en mer rouge ne peut être abordée en ignorant le lien clair que chacun voit entre les attaques des Houthis contre les navires commerciaux et les massacres commis par l’occupation sioniste dans la bande de Ghaza il y a 3 mois et ce que cette agression a déclenché comme sentiments d’injustice dans les mondes arabe et islamique en raison des bombardements aveugles de civils innocents ».

« Alors que l’Algérie réaffirme sa position appelant à la fin des interventions militaires en raison de leurs conséquences catastrophiques pour la paix dans le monde, dont le prix est payé par des civils non armés, elle appelle toutes les parties à cesser cette escalade militaire dangereuse et disproportionnée et se concentrer sur la résolution des causes profondes et réelles de la crise », indique le même communiqué.

Ce matin, Washington, Londres et huit de leurs alliés parmi lesquels l’Australie, le Canada et Bahreïn ont mené 73 raids qui ont visé des sites militaires dans la capitale Sanaa, et les gouvernorats de Hodeidah, Taïz, Hajjah et Saada.

Selon le porte-parole militaire des Houthis, cinq personnes ont été tuées et six autres ont été blessées parmi les rebelles, soulignant que cette « agression […] ne restera (it) pas sans réponse ». Pour sa part, le président américain, Joe Biden se félicite de la réussite de l’opération mené, selon lui, « avec succès » en réponse « directe aux attaques sans précédent des Houthis de navires internationaux en mer Rouge ». Pour lui, cette action est « défensive » pour protéger notamment le commerce international.