Le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, a affirmé, aujourd’hui, jeudi 4 janvier 2024, qu’il ne briguerait pas un autre mandat à la tête de son parti.

Il a, ainsi, cédé aux pressions émanant de plusieurs bureaux de wilayas, mais aussi de députés et membres du Conseil de la Nation, qui ont contesté sa candidature pour un troisième mandat.

Une coordination nationale de « redressement » a même été mise en place. Celle-ci a mené une campagne sur les réseaux sociaux pour mobiliser les structures locales contre cette candidature.

Selon toute vraisemblance, la déclaration attribuée aux députés et membres du Conseil de la Nation, rendue publique le 2 janvier, pour dénoncer les contestataires, alors que plusieurs députés ont affirmé, par la suite, qu’ils n’avaient pas signé le document, a été la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

A noter, en dernier lieu, que certaines structures locales du parti ont réclamé la candidature du chef du groupe parlementaire du parti, Fateh Boutbig.