L’armée d’Israël l’a en effet confirmé : « Les troupes ont achevé une activité opérationnelle dans la zone de l’hôpital al-Chifa et ont quitté la zone de l’hôpital », a précisé l’armée dans un communiqué, ajoutant avoir « tué des terroristes lors d’affrontements ».
Après deux semaines d’opération dans l’hôpital al-Chifa, le plus grand établissement de la bande de Gaza, les blindés israéliens et les forces spéciales ont quitté l’enceinte de ce centre hospitalier. Des témoins oculaires ont affirmé que les troupes sont parties sous le couvert de frappes aériennes et de tirs d’artillerie.
Selon le ministre gazaoui de la Santé, sous contrôle du Hamas, des dizaines de corps auraient été découverts à l’intérieur de l’hôpital après le départ des forces israéliennes. Selon l’armée israélienne, il s’agissait d’un raid « précis » visant des chefs terroristes et des infrastructures. L’armée a déclaré que plus de 500 membres du jihad islamique et du Hamas ont été capturés et quelque 200 ont été tués, dont plusieurs hauts commandants, au cours de l’opération.
Ce 1er avril, un porte-parole militaire israélien a annoncé que deux soldats ont trouvé la mort lors de combats dans l’enclave palestinienne ces dernières 24 heures. Ce qui porte à 600 le nombre de soldats israéliens morts depuis le début des affrontements, le 7 octobre dernier.
Avec AFP