« Le projet de résolution qui nous est présenté a été dépouillé et vidé de toutes ces mesures sérieuses, ce qui prive cette réunion de ses objectifs et lui fait perdre son véritable sens et sa signification », regrette-t-il dans son allocution devant ses pairs.
Pour le chef de la diplomatie algérienne, « la gravité de la situation actuelle à Gaza exige que nous élevions le niveau de nos positions collectives et que nous les soutenions par des mesures et des initiatives qui répondent aux appels de nos frères palestiniens ».
« Il est temps de réaliser que les expressions de condamnation et de dénonciation ne suffiront pas à arrêter le génocide et la liquidation systématique qui ont lieu dans la bande de Gaza », martèle-t-il. Ahmed Attaf précise, dans la foulée, que « ce qui est nécessaire en premier lieu c’est une action effective et efficace à tous les niveaux dont nous disposons pour intensifier la pression sur l’occupation israélienne ».
Poursuivant, le ministre algérien affirme que « il était supposé, attendu et espéré que nous soutiendrions – sans hésitation ni doute – la rupture des relations diplomatiques, culturelles, économiques, commerciales, militaires et de sécurité avec l’occupant israélien, comme l’a demandé l’Union africaine il y a quelques jours ».
Il s’adresse ainsi, sans le citer, aux pays ayant normalisé leurs relations avec Israël, dont notamment le Maroc, les Emirats arabes unis, la Jordanie et l’Egypte. Ahmed Attaf plaide, dans la foulée, pour le « renforcement des démarches auprès des instances judiciaires internationales et les soutenir par des efforts supplémentaires auprès de l’Assemblée générale des Nations unies pour adopter des mesures punitives fermes qui mettent un terme définitif aux exceptions, préférences, discriminations et privilèges injustes, dont bénéficie exclusivement l’occupant israélien ».