Les palestiniens de Ghaza ont vécu une autre nuit d’horreur à cause des bombardements israéliens. Le ministère de la santé de la bande de Ghaza a annoncé aujourd’hui qu’au moins 200 personnes avaient été tuées dans les intenses bombardements israéliens menés dans la nuit. Ce bilan porte seulement sur la partie nord de la bande de Ghaza et la ville qui lui donne son nom, souligne-t-il.
Les autorités sur place ont également affirmé que « d’intenses bombardements » ont lieu autour de plusieurs hôpitaux dans le nord de l’enclave, notamment à proximité de l’hôpital Al-Shifa.
Selon le chef du service de presse du gouvernement à Ghaza, Salameh Maarouf, cité par l’AFP, des bombardements ont notamment eu lieu à proximité de l’hôpital Al-Shifa, le plus grand de la bande de Ghaza.
Les frappes ont eu lieu peu après que l’armée israélienne a une nouvelle fois accusé le Hamas d’utiliser les hôpitaux dans la guerre en cours. Ce qui a été démenti par le gouvernement à Ghaza qui s’est dit prêt à recevoir « une commission d’enquête internationale » pour inspecter les hôpitaux et s’assurer qu’ils ne sont pas utilisés à des fins militaires par le Hamas.
A noter, par ailleurs, que les lignes téléphoniques et le réseau Internet ont été coupés dimanche soir par Israël, pour la troisième fois depuis le début des bombardements le 7 octobre, a annoncé l’opérateur palestinien Paltel. « Nous avons le regret d’annoncer la coupure totale des communications et des services Internet à Ghaza après que la partie israélienne a débranché les serveurs », a développé Paltel dans un communiqué.
A cet effet, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’est dit sur X « préoccupé par les informations faisant état d’une nouvelle panne de connexion à Ghaza ainsi que de violents bombardements ». « Sans connexion, les personnes ayant besoin de soins médicaux immédiats ne peuvent pas contacter les hôpitaux et les ambulances », rappelle-t-il, exigeant que les communications « soient rétablies immédiatement ».
Au dernier bilan, 9883 palestiniens ont trouvé la mort depuis le début, le 7 octobre dernier, des bombardements israéliens sur cette enclave de presque 340 kilomètres carrés. La majorité d’entre eux sont des femmes et des enfants.
Avec AFP