Ghaza: L’Algérie affirme qu’un cessez-le-feu immédiat « est une exigence de toute la communauté internationale »

L'Algérie a affirmé qu'un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et pérenne à Ghaza était une exigence de toute la communauté internationale, malgré les quelques voix dissonantes qui continuent de souscrire à la vision et au narratif de l'occupant.
© DR | Le représentant permanent adjoint de l'Algérie auprès des Nations unies, Nassim Gaouaoui

Dans son intervention lors de la reprise de la 10e session d’urgence de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Représentant permanent adjoint de l’Algérie auprès des Nations Unies, Nassim Gaouaoui, a précisé que cette réunion « intervient suite à l’incapacité, encore une fois, du Conseil de sécurité à adopter un projet de résolution appelant à un cessez-le-feu à Ghaza, présenté par les Etats élus réunis ».

« Ce projet, soutenu par quatorze (14) membres du Conseil de sécurité, montre qu’un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et pérenne à Ghaza est une exigence de toute la communauté internationale, malgré quelques voix dissonantes qui continuent de souscrire à la vision et au narratif de l’occupant », a estimé M. Gaouaoui.

L’Algérie a participé à cet effort car elle est convaincue de la nécessité d’agir pour réfréner l’occupant sioniste, mais aussi parce qu’elle est affligée par tout le sang innocent versé dans les territoires palestiniens occupés, notamment dans la bande de Ghaza, a dit le diplomate algérien.

« La communauté internationale…incapable d’imposer sa volonté »

Alors que l’agression barbare contre le peuple palestinien sans défense est entrée dans sa deuxième année, « la communauté internationale reste, hélas, incapable d’imposer sa volonté » à l’occupant sioniste, à travers « un cessez-le-feu et l’acheminement des aides nécessaires, alors que la bande de Ghaza connaît l’une des pires tragédies humanitaires de l’ère moderne », a déploré M. Gaouaoui.

« Un crime de génocide et un nettoyage ethnique se déroulent sous nos yeux et il est inacceptable que nous restions les bras croisés. C’est une infamie pour l’humanité », a-t-il martelé.

« Nous devons tous veiller à ce que les auteurs de crimes de guerre à Ghaza répondent de leurs actes. Nous devons aussi faire en sorte que les instances internationales compétentes puissent accomplir leurs missions sans entraves, afin de préserver l’ordre international fondé sur la primauté du droit », a insisté le diplomate algérien.

Avec APS

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