Le nombre de morts, dus aux bombardements israéliens sur Ghaza, ne cessent d’augmenter, notamment ces tous derniers jours. Le ministère de la santé de la bande de Ghaza, a annoncé que plus de 8 000 personnes avaient été tuées depuis le début des bombardements israéliens sur Ghaza.
« Le bilan des morts liés à l’agression israélienne dépasse les 8 000, dont la moitié sont des enfants », a affirmé le ministère dans la nuit de samedi à dimanche. Le dernier bilan communiqué tôt samedi matin faisait état de 7 703 morts.
Par ailleurs, l’armée israélienne a appelé, encore une fois, dans la nuit de samedi à dimanche les Palestiniens à se rendre dans le sud de l’enclave.
« Les civils du nord de Ghaza et de la ville de Ghaza devraient se déplacer temporairement au sud du wadi Ghaza, vers une zone plus sûre où ils pourront recevoir de l’eau, de la nourriture et des médicaments. Dimanche, les efforts humanitaires à Gaza, menés par l’Egypte et les Etats-Unis, seront accrus », a indiqué l’armée.
Or, au même moment, des quartiers du Sud de Ghaza sont toujours bombardés par l’armée israélienne.
De son côté, le Croissant-Rouge palestinien affirme avoir reçu de « sérieuses menaces » de la part d’Israël appelant à l’évacuation immédiate de l’hôpital Al-Quds. Selon l’organisation, des frappes ont eu lieu « à 50 mètres de l’hôpital », ce matin.
Le système actuel des convois d’aide est voué à l’échec, selon l’UNRWA
Dans le même ordre, l’agence onusienne, UNRWA, a indiqué que des habitants de Ghaza ont pénétré dans des entrepôts et des centres de distribution de l’Agence, pour prendre de la farine et de produits de survie de base. « C’est un signe inquiétant que l’ordre civil commence à s’effondrer après trois semaines de guerre et un siège serré sur Ghaza », a déclaré Thomas White, directeur des affaires de l’UNRWA dans la bande de Ghaza, dans un communiqué.
L’agence onusienne a décompté que plus de quatre-vingts camions d’aide sont entrés à Gaza en une semaine, mais « le système actuel de convois est voué à l’échec. Très peu de camions, des processus lents, des inspections strictes, des fournitures qui ne correspondent pas aux exigences de l’UNRWA et des autres organisations humanitaires et surtout l’interdiction persistante du carburant sont autant de recettes pour un système défaillant », déplore M. White.
Avec AFP