Le Gouvernement israélien donne, peu à peu, un aperçu sur les objectifs liés aux actuels bombardements de la bande de Ghaza. Ce n’est ni plus ni moins qu’une énième occupation qui est recherché. Ceci sachant que l’enclave palestinienne est déjà sous blocus, terrestre, aérien et maritime, depuis 2007.

Lors d’une allocution télévisée diffusée, samedi 11 novembre 2023, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a déclaré : « « Il ne pourra pas y avoir une autorité dirigée par quelqu’un qui, plus de 30 jours après le massacre (du 7 octobre ndlr), ne l’a toujours pas condamné (…). Il faudra autre chose là-bas. Mais dans tous les cas, il faudra qu’il y ait notre contrôle sécuritaire ».

« Il nous faut un contrôle sécuritaire total avec la possibilité d’entrer quand nous le voulons pour déloger les terroristes qui peuvent émerger de nouveau », a-t-il ajouté.

Une déclaration qui a bien évidemment fait réagir l’autorité palestinienne qui a affirmé que « Ghaza est une partie des territoires palestiniens ».  Le ministère palestinien des affaires étrangères a indiqué que « Netanyahu a dévoilé ses véritables objectifs en remettant en cause l’unité du peuple palestinien ».

En somme, il est de plus en plus clair que le gouvernement israélien vise à « reprendre le contrôle » sur Ghaza, tous comme c’est le cas en Cisjordanie, contrôlée, presque intégralement, par l’armée israélienne.

D’où les appels lancés à l’endroit de la population du Nord de l’enclave pour se diriger vers le Sud, estiment des observateurs, alors que cette dernière partie du territoire palestinien est également bombardée. L’objectif étant de « vider » le Nord pour faciliter sa prise de contrôle.