L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, l’UNRWA, a déclaré qu’« au moins une frappe » avait « visé la cour de l’école où des familles déplacées étaient installées sous des tentes, et une autre frappe l’intérieur de l’école où des femmes préparaient du pain ».
Des enfants se trouvent parmi les morts, a précisé la porte-parole de l’UNRWA, Juliette Touma, dans cette école qui accueillait, à la mi-octobre, 16 000 déplacés.
Le ministère de la santé de la bande de Ghaza a affirmé que quinze personnes ont été tuées dans ce bombardement israélien. « Le massacre de l’école Al-Fakhoura perpétré par l’occupant israélien ce matin a fait quinze martyrs et soixante-dix blessés », a rapporté le porte-parole du ministère Ashraf al-Qidreh, lors d’une conférence de presse. Le ministère avait dans un premier temps publié un bilan de douze morts et cinquante-quatre blessés.
Vendredi soir, une frappe sur une école transformée en abri de fortune pour les personnes déplacées dans le nord de la bande de Ghaza a fait vingt morts et des dizaines de blessés, selon le gouvernement palestinien. Le 2 novembre, l’UNRWA avait annoncé que quatre de ses écoles dans le territoire abritant des déplacés de la guerre avaient été touchées par des bombardements qui ont fait vingt-trois morts.
Avec AFP