Pour ce septième échange de prisonniers, l’opération de libération se déroule en deux temps et deux lieux différents. de la bande de Ghaza. La première partie s’est déroulée à Rafah. Comme lors des précédentes libérations organisées dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, le mouvement islamiste palestinien Hamas et les groupes armés alliés ont exhibé sur un podium deux otages, devant de grandes affiches rendant hommage aux combattants tombés au combat, avant leur remise au Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Derrière les otages, sur le podium, on peut lire : « Nous sommes la force extrême ».
Les deux premiers otages libérés sont Tal Shoham et Avera Mengistu. Le premier est binational israélo-autrichien âgé de 40 ans, avait été enlevé avec sa femme et leurs enfants le 7 octobre au kibboutz de Beeri. L’autre otage, Avera Mengistu, d’origine éthiopienne, souffre de problèmes psychiques.
La deuxième partie de libération aura lieu Nuseirat dans le centre de Ghaza, où quatre autres otages israéliens seront libérés, selon une source du Hamas, dans le cadre de l’accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier après quinze mois de guerre dévastatrice à Ghaza.
Selon le Club des prisonniers palestiniens, 602 détenus palestiniens doivent être libérés en contrepartie, dont cinquante condamnés à perpétuité. Cent huit des prisonniers doivent être expulsés des territoires palestiniens.
Avec les deux nouvelles libérations, vingt-cinq otages israéliens — dont quatre décédés – ont été remis à Israël, en échange de plus de 1 100 détenus palestiniens depuis l’entrée en vigueur de la trêve. Au total, trente trois otages, dont huit morts, doivent être échangés contre 1 900 détenus palestiniens d’ici la fin, le 1ᵉʳ mars, de la première phase de l’accord. Il s’agit de la dernière libération d’otages vivants prévue durant la première phase.
Mercredi, le Hamas s’est dit prêt à libérer « en une seule fois » tous les otages encore retenus à Gaza lors de la deuxième phase de l’accord. Mais les négociations indirectes sur cette deuxième étape, censée mettre fin définitivement à la guerre, ont été retardées, les deux parties s’accusant mutuellement de violations de la trêve. La troisième et dernière phase doit en principe porter sur la reconstruction de Ghaza.