Depuis vendredi, l’aviation israélienne bombarde les alentours des hôpitaux (et dans certains cas les hôpitaux directement), principalement dans la ville de Ghaza, au cœur des combats entre l’armée israélienne et les combattants des factions palestiniennes. Par ailleurs, les hôpitaux sont désormais privés d’électricité faute de carburant nécessaire au fonctionnement des générateurs.
Cité par l’agence Associated Press, le directeur des hôpitaux de Ghaza, Mohammed Zaqout, avance que plus de 650 patients seraient sévèrement blessés et soignés par 500 personnes membres du personnel soignant, à l’hôpital Al-Shifa, le plus grand de l’enclave. M. Zaqout estime par ailleurs que 2 500 personnes auraient trouvé refuge dans les hôpitaux de l’enclave.
De son côté, le ministère de la santé de la bande de Ghaza évalue le nombre des personnes abritées dans des établissements hospitaliers entre 15 000 et 20 000.
Plus tôt dans la matinée le vice-ministre de la santé de la bande de Ghaza, Youssef Abou Rich, avait affirmé à l’AFP que « six bébés prématurés » et « neuf patients en soins intensifs » étaient morts en raison du manque d’électricité à l’hôpital Al-Shifa, le plus grand de l’enclave bombardée et assiégée par l’armée israélienne.
Samedi, l’hôpital avait annoncé que 39 bébés prématurés étaient encore à Al-Shifa et que des infirmiers procédaient à des « massages respiratoires à la main » pour les maintenir en vie. Un médecin de l’ONG Médecins sans frontières (MSF) avait également affirmé que 17 patients se trouvaient en soins intensifs. Des images obtenues par l’agence Reuters montrent des nouveau-nés présentés comme des prématurés et rassemblés sur un lit d’hôpital après avoir dû être sortis de leurs couveuses.
Avec AFP