Un bombardement israélien a sévèrement endommagé ce dimanche l’un des rares hôpitaux encore en fonction à Ghaza, l’hôpital al-Ahli à Ghaza-ville (nord).
Comme à son habitude, l’armée israélienne affirme avoir ciblé un « centre de commandement » du mouvement palestinien Hamas.
Aucune victime n’a été signalée jusque-là dans le bombardement survenue quelques heures après l’annonce par Israël de l’extension de son offensive dans le territoire palestinien.
Depuis le début des bombardements israéliens tous azimuts à Ghaza, des dizaines de milliers de Ghazaouis ont trouvé refuge dans les hôpitaux, dont bon nombre ont été endommagés ou mis hors service.
La frappe sur l’hôpital al-Ahli s’est produite « quelques minutes après un avertissement de l’armée (israélienne) appelant à évacuer les patients, les blessés et leurs accompagnants », a indiqué la Défense civile palestinienne.
« Le bombardement a entraîné la destruction du bâtiment de chirurgie et de la station de production d’oxygène destinée aux unités de soins intensifs », a-t-elle ajouté.
L’hôpital a cessé de fonctionner, a affirmé Mounir al-Barch, un responsable du ministère de la Santé à Ghaza.
Selon des images de l’AFP, de gros morceaux de béton et des amas de métal tordu sont éparpillés sur le site, où des hommes fouillent les décombres.
L’explosion a laissé un large trou dans le bâtiment, dont les portes en fer ont été arrachées de leurs gonds. La chaîne irakienne Aletejah TV a annoncé qu’un de ses véhicules de transmission satellite avait été touché par la frappe.
Avec AFP