Goudjil rappelle que « l’Algérie a rompu en 1967 ses relations avec les États-Unis pour la cause palestinienne » 

Le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, a rappelé, lundi 30 octobre 2023, que l’Algérie avait rompu en 1967 ses relations avec les Etats-Unis « pour la cause palestinienne ». 
© DR | Salah Goudjil, Président du Conseil de la Nation

Le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil a affirmé, dans son intervention faite lors d’une rencontre abritée par l’Ecole nationale d’Administration (ENA), à l’occasion du 69ème anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, que l’Algérie « a toujours été libre dans ses positions et ses décisions, en ce sens qu’elle est l’un des rares pays à défendre, haut et fort, la cause palestinienne et à condamner les crimes commis par l’entité sioniste contre le peuple palestinien ».

Une constance dans ses positions et un soutien indéfectible à la cause palestinienne qui s’est exprimé même par « la rupture des relations diplomatiques avec les Etats-Unis en 1967 », lors de la guerre des Six jours, a-t-il rappelé. Une guerre qui, faut-il le rappeler, avait opposé Israël à plusieurs pays arabes.

« Et les américains ont été compréhensifs », a encore ajouté le Président de la chambre haute du parlement, qui a précisé que « la coopération économique entre l’Algérie et les Etats-Unis a même augmenté de dix fois durant cette période ».

Accusant les Etats-Unis d’avoir soutenu Israël durant cette guerre, cinq pays arabes en l’occurrence l’Algérie, la Syrie, l’Irak, le Yémen et l’Egypte (appelée République arabe unie au moment des faits), avaient rompu leurs relations diplomatiques avec Washington.

En 1969, la coopération économique entre l’Algérie et les Etats-Unis a repris. Le rétablissement des relations diplomatiques n’a eu lieu qu’en novembre 1974, après un déplacement effectué par le président américain, Henry Kissinger, à Alger.

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