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Grand prix Assia Djebar : les lauréats primés

Les lauréats de la 7e édition du Grand prix Assia Djebar du roman ont été dévoilé, mardi à Alger. Le jury, présidé par l’universitaire, Abdelhamid Bourayou a distingué les romanciers Inaam Bayoud, Kerach Hachemi et Athmani Abdelaziz, pour leurs œuvres littéraires en langue Arabe, Tamazight et en Français.
© DR | Les lauréats de la 7e édition Grand prix Assia Djebar du roman primés

La cérémonie s’est déroulée, mardi 9 juillet 2024, à l’hôtel El Aurassi, en présence de la ministre de la culture et des arts, Mme. Soraya Mouloudji,  du ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, et de l’ambassadeur de Palestine en Algérie.

Le premier prix du roman en langue arabe a été décerné à la romancière Inaam Bayoud, pour son roman « Houaria » publié aux éditions Mim. Dans le roman en Tamazight, c’est, Kerach Hachemi, qui décroche le grand prix pour son roman « 1954, Talalit n Ussirem » (1954, naissance de l’espoir), publié aux éditions Thira. Pour le roman en langue française, c’est « La lune en miettes » de Athmani Abdelaziz, publié chez Casbah édition.

Il convient de rappeler que 150 romans ont été remis par les éditeurs dont 86 en Arabe, 10 en Tamazight et 55 autres en français pour participer à cette édition 2024. Une short liste de 11 romans a été retenue par le jury qui comprend Cinq romans en langue arabe, trois en tamazight  et trois en langue française.

Dans son allocution, Mme. Mouloudji a souligné que « l’importance que revêt ce prix et l’augmentation des candidatures, montrent que la scène culturelle voit naître constamment de nouveaux talents et que le monde de l’édition accompagne parfaitement cette dynamique, puisqu’il n’y a quasiment aucune maison d’édition qui n’ai présenté un auteur et son ouvrage ».

Et d’ajouter : «  notre devoir de mémoire envers les symboles de notre culture, hommes de lettres, artistes et grands créateurs,  nous oblige à les célébrer, et Assia Djebar représente un exemple exceptionnel par son rapport à sa culture nationale, car tout en gardant les valeurs de l’Algérie, elle a donné au monde une littérature de grande facture », a-telle souligné.

Créé en 2015, le Grand Prix Assia Djebar récompense les meilleures œuvres de fiction (en langues arabe, amazighe et française) et vise à promouvoir la littérature algérienne et à lui donner une audience internationale.

En 2023, ce prix a été attribué à Abdallah Kerroum pour son roman en arabe « Ettarhane », à Muhend Akli Salhi pour son roman en Tamazight « Tit d yilled, ayen i d qqarent tewriqin » et à Mohamed Abdallah pour « Le vent a dit son nom », roman d’expression française.

 

 

 

 

 

 

 

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