Inscrit dans une attitude de déni du droit syndical aux travailleurs, selon des sources proches du journal, la direction de l’entreprise misait sur cette plainte « pour décapiter le syndicat et chasser un grand nombre de journalistes ».
Pis encore, l’employeur a même voulu impliquer l’inspection du travail en affichant, dans les locaux du journal, une note demandant aux grévistes de reprendre le travail au prétexte que la « grève est déclaré illégale par l’inspection » et que le « bureau syndical n’avait pas respecté les procédures légales ». N’ayant pas pu convaincre les travailleurs qui connaissent les prérogatives de l’inspection du Travail, l’employeur, ajoutent nos sources, a eu recours également à d’autres formes de pressions pour tenter de diviser le syndicat.
Contacté le syndicat de l’entreprise a promis de rendre public un communiqué.