« Aucun endroit n’est sûr à Gaza. Obliger les gens à évacuer dans ces circonstances (…) et alors qu’ils sont soumis à un siège complet soulève de sérieuses inquiétudes quant aux transferts forcés, qui constituent un crime de guerre », a ajouté la porte-parole, en dénonçant également l’usage d’explosifs à large rayon d’action dans des zones densément peuplées.
« Les attaques aveugles menées par des groupes armés palestiniens, dont le lancement de roquettes non guidées sur Israël, doivent cesser », a-t-elle aussi demandé. Ces groupes armés « doivent libérer immédiatement et sans condition tous les civils capturés et toujours détenus. La prise d’otages constitue également un crime de guerre », a rappelé Mme Shamdasani.
Le bilan des morts atteint 7 326
Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé, ce vendredi, que 7 326 personnes, dont plus de 3 000 enfants, avaient été tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre avec Israël. Selon ce bilan publié quotidiennement par le ministère de la Santé, près de 19 000 personnes ont été blessées depuis le déclenchement des frappes israéliennes le 7 octobre, en représailles aux attaques sans précédent du mouvement islamiste palestinien du Hamas sur son territoire.
Macron : « Une trêve humanitaire est aujourd’hui utile »
Le président Français, Emmanuel Macron a indiqué dans une déclaration à la presse qu’une trêve humanitaire est aujourd’hui utile. « Nous reconnaissons totalement le droit et la volonté légitime de lutter contre le terrorisme. Nous sommes prêts à y apporter notre aide. Mais nous considérons que le blocus complet, le bombardement indifférencié et plus encore la perspective d’une opération massive terrestre ne sont pas de nature à protéger comme il se doit les populations civiles […] Une trêve humanitaire est aujourd’hui utile pour pouvoir protéger ceux qui sont sur le terrain, qui ont subi des bombardements », a déclaré le chef de l’État lors d’une conférence de presse.
Avec Agences