Guerre en Ukraine : Entame de l’opération d’échange de prisonniers entre Moscou et Kiev

La Russie et l'Ukraine ont entamé, ce vendredi 23 mai 2025, l'opération d'échange de prisonniers. Dans un premier temps, 390 soldats et civils russes vont être échangés, contre le même nombre de prisonniers de guerre et civils ukrainiens.
© DR | début de l'opération d'échange de prisonniers entre Moscou et Kiev

Un échange de prisonniers entre la Russie et l’Ukraine a commencé à être organisé, vendredi 23 mai. Selon le ministère de la Défense russe sur Telegram, « 270 militaires russes et 120 civils, dont des civils de la région de Koursk capturés par les forces armées ukrainiennes, ont été restitués depuis le territoire contrôlé par le régime de Kiev. En échange, 270 prisonniers de guerre des forces armées ukrainiennes et 120 civils ont été remis ». De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky confirme le début d’un vaste échange de prisonniers.

Donald Trump avait annoncé cet échange auparavant sur son réseau Truth Social. « Félicitations aux deux parties pour cette négociation. Cela pourrait conduire à quelque chose d’énorme », a écrit le président des Etats-Unis sans fournir plus de détails. Un accord sur un échange de 1.000 prisonniers de chaque camp avait été trouvé pendant une séance de négociations à Istanbul le 16 mai au cours de laquelle Russes et Ukrainiens ne s’étaient toutefois pas entendus sur une trêve.

Pour rappel, les délégations russe et ukrainienne se sont rencontrées le 16 mai 2025 à Istanbul pour reprendre les pourparlers bilatéraux interrompus par Kiev en 2022. À l’issue des discussions, le chef de la délégation russe, Vladimir Médinsky, a déclaré que la partie russe était « satisfaite » des résultats, soulignant la volonté de la Russie de poursuivre ces échanges.

Au cours des pourparlers, les parties ont convenu de procéder à un échange de 1 000 prisonniers de guerre contre 1 000. En outre, Moscou et Kiev ont accepté de présenter leur vision d’un éventuel futur cessez-le-feu. L’Ukraine a également demandé des « pourparlers directs » entre les chefs d’État. Selon Vladimir Médinsky, Moscou « en a pris note ».

Avec AFP
AD-300-X-250