Sept jours après le début de la trêve, celle-ci a pris fin ce vendredi 1er décembre. L’armée israélienne a indiqué en début de matinée avoir intercepté un tir de roquette depuis la bande de Gaza, peu avant l’expiration de la trêve avec le Hamas. Le système de défense antiaérienne a « intercepté avec succès un tir depuis la bande de Gaza », a indiqué dans un message à la presse l’armée israélienne un peu plus d’une heure avant l’échéance de cette trêve potentiellement renouvelable.Tsahal a par la suite annoncé officiellement avoir « repris le combat ».
Dans la foulée, des témoins ont fait part à l’Agence France-Presse de vols intenses d’avions militaires et de drones dans les zones nord-ouest de la ville de Gaza. Un journaliste de l’AFP a ensuite fait part de frappes aériennes et de tirs d’artillerie israéliens sur l’enclave.
Le tir de roquette n’a pas été revendiqué pour l’instant. Contactée par l’AFP, l’armée israélienne a précisé qu’il s’agit du second tir de roquette depuis le début de la trêve le 24 novembre, le premier étant intervenu quelques minutes à peine après cette pause, sans la faire dérailler.
L’armée israélienne a confirmé avoir « repris » ses frappes sur une partie de ce territoire, accusant le Hamas d’avoir « violé » la trêve en tirant vers le territoire israélien. Les négociations sur la trêve à Gaza avec les médiateurs qatari et égyptien se poursuivent, en dépit de la reprise des combats sur le terrain, a indiqué une source informée des tractations.
Le sort des otages incertain
La trêve, déjà prolongée deux fois depuis son entrée en vigueur le 24 novembre, a mis fin à sept semaines de bombardements israéliens dévastateurs sur le territoire palestinien assiégé, en représailles à l’attaque sanglante lancée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien. Elle a également permis la libération de plusieurs dizaines d’otages, en échange de prisonniers palestiniens.
Les terroristes du Hamas ont annoncé à l’AFP, par le biais du porte-parole du ministère de la Santé, que six personnes ont perdu la vie au cours d’un raid israélien sur la ville de Rafah, vendredi 1er décembre.
Avec AFP