Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Hakim Addad sous contrôle judiciaire : Le RAJ dénonce « des motifs fallacieux et imaginaires »

Le Rassemblement actions Jeunesse (RAJ) a réagi ce mardi au placement sous contrôle judiciaire de son ancien leader, Hakim Addad et du militant Zahir Keddam ainsi qu’au report de la présentation de Fodil Boumala devant le Procureur, accusant le pouvoir d’ »instrumentaliser l’appareil judiciaire pour faire taire toutes voix discordantes ».

« Hakim Addad, l’un des membres fondateurs et ancien secrétaire général de RAJ, a été présenté aujourd’hui devant le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed après deux jours de garde à vue et une perquisition de son domicile à Alger », a annoncé le RAJ sur Facebook.

« Il a été mis en liberté provisoire et placé sous contrôle judiciaire, il est poursuivi pour incitation à attroupement non armé et publications attentatoires à l’intérêt national. Pour rappel, Hakim Addad a été déjà interpellé le 4 octobre et mis sous mandat de dépôt le 6 octobre 2019 et mis en liberté provisoire le 2 janvier 2020 après avoir passé trois mois à la prison d’Elharrach, depuis son procès et mainte fois reporté », a-t-il détaillé.

L’association rappelle également que l’activiste Zahir Keddam qui a été placé ce mardi sous contrôle judiciaire par le tribunal de cheraga avec report du procès au 27 juin et que la présentation de l’activiste Foudil Boumala devant le procureur est reporté pour le 17 juin.

Dans ce fait , le RAJ conclut que le régime « instrumentalise l’appareil judiciaire pour faire taire toutes voix discordantes, use la loi de la force pour intimider et harceler les activistes et les militants.es »

Ainsi, l’association condamne « cette injuste mise sous contrôle judiciaire de Hakim Addad et de Zoheïr Keddam pour des motifs fallacieux et imaginaires », tout en appelant à « la cessation du dénie des droits fondamentaux des Algériennes et des Algeriens à la liberté d’expression, à la libre organisation et manifestation ».

En addition, l’organisation « rappelle que ses poursuites n’ont pour objectif que normalisation de la société et la mise à mort de la dynamique citoyenne pour la changement démocratique en Algérie » et interpelle le régime en place sur « sa responsabilité dans l’aggravation de la crise qui a trop duré et condamne ces agissements autoritaires et totalitaires ».

Le RAJ appelle, par ailleurs, « à libération de tous les détenus d’opinion et politique injustement incarcérés et l’arrêt de toutes les poursuites policières et judiciaires à l’encontre des activistes et militants.es ».

Enfin, l’ONG « appelle à la vigilance, à la solidarité et l’union face à l’arbitraire. Ensemble , nous vaincrons, ensemble nous pouvons construire l’alternative démocratique ».

AD-300-X-250