Dans une lettre de doléance adressée, tout récemment, au wali d’In Guezzam, l’Apoce a dénoncé les pratiques de certains énergumènes qui se sont arrogés le droit d’appliquer des marges bénéficiaires dépassant tout entendement en l’absence de contrôle et d’inspection. Ainsi, le prix du sucre blanc, plafonné à 95 Da/ kg en vertu de la réglementation en vigueur, est cédé à 200 da/kg. Le même constat pour l’huile alimentaire raffinée dont le prix a atteint le pic des 1000 da/5 litres au lieu de 600 Da.
La correspondance dont nous détenons une copie évoque également une flambée du prix de la semoule qui est fixé à 2000 da pour un sac de 25 kg et à 1500 da pour 10kg. D’après le document en notre possession, la spéculation a touché aussi le prix de la bonbonne de gaz butane qui a grimpé, tenez-vous bien, jusqu’à 1500 da l’unité au lieu de 200 da. « On a sollicité l’intervention des autorités compétentes pour venir à bout de cette situation problématique, mais surtout de cette spéculation qui tend à se normaliser à Tin Zaouatine.
Cependant, la réponse des autorités compétentes n’est guère rassurante, puisqu’elles ont justifié ce laisser-aller par le manque de moyens, humains et matériels, pour lutter contre ce phénomène qui s’est érigé en règle régissant les pratiques commerciales à nos frontières », dénonce encore M Ouarzaghen qui dit avoir saisi parallèlement le bureau national de l’Apoce au sujet des dépassements enregistrés. L’Apoce rappelle par ailleurs, que ce problème dure depuis novembre 2022.
Ci- après, le Facsimilé de la doléance adressée par l’Apoce au wali d’In Guezzam au sujet de la flambée des prix de produits subventionnés par l’État.
