Le Front de libération nationale (FLN) a réitéré, dans la soirée de lundi 25 mars, son engagement en faveur de la conférence nationale à laquelle a appelé le président sortant Abdelaziz Bouteflika, soulignant que toute proposition « qui tente de créer des postes vacants dans les institutions de l’Etat peut conduire à l’anarchie ».
Dans une déclaration à la presse à l’issue de la réunion à huis clos des membres de l’Instance dirigeante du FLN, consacrée à l’examen des nouveautés survenant dans la scène politique nationale, le porte parole du parti, Hocine Khaldoun a réitéré l’adhésion de l’Instance à la feuille de route qui est ,selon lui, toujours d’actualité, appelant « l’ensemble des forces politiques à y adhérer pour gagner du temps »
Toutes les propositions qui visent à créer des « cas de vacance au sein des institutions peuvent conduire à l’anarchie », a estimé M. Khaldoun, mettant l’accent sur l’impératif recours à la « légitimité constitutionnelle et d’éviter toute vacance dans les institutions de l’Etat ».
Dans ce cadre, M. Khaldoun a exprimer son regret de l’instance concernant « le désintérêt exprimé quant à l’adhésion à la Conférence nationale inclusive », qui est , poursuit-t-il, rejetée par le mouvement populaire de contestation et la classe politique qui a appelé à « la création d’une instance présidentielle pluraliste ».
La proposition formulée par la classe politique (instance présidentielle) est « rejetée » car elle va « recréer le scénario de 1992 à travers les tentations d’implication de l’armée dans l’opération », a estimé M. Khaldoun, assurant que « l’adoption de la feuille de route est la meilleure solution en ce moment ».