Dans une déclaration à l’APS, le même responsable a annoncé une hausse de 3,5% des exportations énergétique algérienne qui ont atteint 97 MTEP, contre 93,5 MTEP en 2022. Selon lui, le gaz naturel « représente en moyenne deux tiers de cette production, passant de 127 milliards m3 en 2019 à plus de 136 milliards m3 à fin 2023, soit une hausse annuelle moyenne de 2% sur la période, à la faveur de la mise en production de nouveaux gisements ».
Poursuivant, il précise que le gaz naturel représentait plus de 50% des volumes exportés. Evoquant les perspectives à moyen terme, il affirme que la production primaire des hydrocarbures « connaitra une hausse moyenne de 1,3% pour s’établir à 207 MTEP en 2028 ».
Medjelled Miloud indique, dans la foulée, que l’augmentation de la production résulte essentiellement de l’apport des nouveaux projets qui viennent compenser la baisse des profils des gisements en exploitation. « Les nouveaux apports sur la période 2024-2028 sont évalués à près de 22,5 MTEP », soutient-il.
La production nationale en gaz naturel, ajoute-t-il, évoluera annuellement de 1,4% pour atteindre 146,7 milliards de m3 en 2028. « A l’origine de cette croissance, la mise en service de nouveaux gisements sur la période 2024-2028, d’un apport additionnel de 16,3 milliards de m3, ainsi que le boosting de Hassi R’Mel et le développement de Touat qui permettront le maintien d’un plateau de production global de plus de 130 milliards de m3 par an sur la période », fait-il savoir.