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Les « hypothèses improbables » du député Lassale sur « l’avenir de l’Algérie »

Jean Lasalle, député non inscrit à l’Assemblée nationale française, s’est âprement attaqué à l’Algérie, et notamment en énonçant de graves accusations contre l’Armée nationale populaire Algérienne. L’homme politique, fameux habitué de la controverse, n’hésite pas à brandir l’invraisemblable thèse selon laquelle l’armée Algérienne serait infiltrée par des salafistes ! L’intervention du député lors de la séance de questions au gouvernement – retransmise en direct sur la chaine LCP- eut pour effet un moment de gêne intense, traduit par des airs ahuris des membres du gouvernement français et le regard atterré du Premier ministre, Édouard Philippe.

Graves accusations

Jean Lasalle avait exprimé ses appréhensions quant à un éventuel délitement du régime Algérien « il y a lieu de craindre que l’armée algérienne n’est pas seulement animée par des sentiments de l’armée de libération de Ben Bella et de Boumediene » avant de prêter les graves accusations de concussion à de vagues observateurs « de nombreux observateurs prétendent même qu’elle serait profondément infiltrée par des pouvoirs islamistes d’inspiration notamment salafiste » énonce-t-il. La réponse aux interrogations du député a été donnée par Nathalie Loiseau, Ministre chargée des affaires européennes, qui après avoir cité quelques jalons du partenariat Algéro-français, s’est exprimé sur la question sécuritaire.

Terrorisme et radicalisation

« notre relation – avec l’Algérie- c’est aussi la coopération dans la lutte contre le terrorisme islamiste et en matière de lutte contre la radicalisation. L’Algérie a payé un lourd tribut dans les années 90’ en affrontant le terrorisme et la radicalisation. Notre combat est un combat commun » en ajoutant « …nos deux pays sont liés par des liens humains exceptionnels …notre relation –avec l’Algérie – doit être à la hauteur de ces liens » avant de terminer sur un ton ferme en sommant de « ne pas spéculer sur des hypothèses improbables ».

Coup d’État

le député avait également critiqué l’arrivée au pouvoir du président Bouteflika, qui selon lui, serait placé à la présidence suite à un coup d’État. Ce qui aurait donné lieu « à un accord au terme duquel le pouvoir reviendrait à l’armée au terme de la présidence de Bouteflika » ajoute-t-il

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