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Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international, le gendarme déserteur Mohamed Abdellah arrêté en Espagne

L’ancien sergent-chef de la Gendarmerie nationale, Mohamed Abdellah, qui a déserté ses fonctions pour rejoindre l’Espagne en 2018 a été arrêté en vue d’être expulsé vers l’Algérie. Son épouse a lancé des appels aux ONG des droits de l’Homme pour se « mobiliser » en faveur de son mari qui a introduit « une requête d’asile politique ».

Mohamed Abdellah « sera livré incessamment à l’Algérie. La décision a été prise, en fin de journée de vendredi dernier, par le ministère de l’Intérieur », rapporte le quotidien El Watan dans son édition de ce dimanche 22 août.

D’après le média, le ministère de l’Intérieur espagnol a décidé de ne pas prolonger le titre de séjour de Mohamed Abdellah et de le considérer en situation illégale.

« Mohamed Abdellah s’était présenté pour renouveler son titre de séjour comme il fait tous les six mois, mais il a été surpris par son arrestation et son transfert vers un centre de détention administratif pour les migrants en situation irrégulière situé à Barcelone », a rapporté El Watan.

Faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international pour une présumée appartenance « à une organisation terroriste », le Gendarme déserteur avait demandé l’asile politique auprès des autorités espagnoles, selon le même média. En effet, son nom a été cité par la Justice algérienne dans le cadre de plusieurs affaires.

Des affaires en lien avec le mouvement Rachad

La première affaire concerne l’accusé Ahmed Mansouri, condamné à la peine capitale  » pour terrorisme » avant de bénéficier des dispositions de la concorde civile. Placé sous mandat de dépôt, les révélations d’Ahmed Mansouri ont mené à la découverte « d’un réseau criminel de financement occulte et de blanchiment d’argent et de financement du mouvement Rachad », avait indiqué le Procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Rais en mars dernier.

“Les dénommés Aboud Hichem, Boukhors Amir et Mohamed Abdellah sont poursuivis pour adhésion à un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’État et l’unité nationale, financement d’un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’État et blanchiment d’argent dans le cadre d’une bande criminelle”, avait précisé le procureur.

La deuxième affaire est en instruction au niveau du tribunal de Sidi M’hamed. Elle concerne également Larbi Zitout et Amir Boukhors connu sous le nom d’Amir DZ. Lors d’une conférence de presse, le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed a révélé, en juin dernier, que « dix individus suspectés d’appartenir à un groupe subversif visant à attenter à la sécurité et à l’unité nationales avaient été présentés, jeudi (10 juin ndlr), devant le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed, alors que 12 autres sont en fuite dont 6 à l’étranger, avait annoncé le procureur de la République près la même juridiction ».

Les suspects sont poursuivis pour « délit d’adhésion à un groupe subversif visant à attenter à la sécurité et l’unité nationales, délit d’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour le recrutement d’éléments au sein d’un groupe subversif et délit de complot contre l’Etat », avait précisé la même source.

D’après le quotidien El Watan, la troisième affaire concerne l’adolescent Chetoutane. En instruction au niveau du tribunal de Sidi M’hamed les détails n’ont pas encore été rendus publics.

Après son arrestation par les autorités espagnoles, l’épouse de Mohamed Abdellah a exhorté les ONG pour la défense des Droits de l’Homme à intervenir en sa faveur.



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