L’ancien Premier ministre, Noureddine Bedoui, a été placé mardi sous mandat de dépôt, sur ordonnance de la chambre d’accusation de la Cour d’Alger, pour des accusations de «corruption».
Il rejoint ainsi les deux ex-Premiers ministres en prison, en l’occurrence Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal. Selon le journal echourouk, «Bedoui a été auditionné ce mardi 23 août, par le juge d’instruction concernant les festivités de ‘’Constantine capitale de la culture arabe’’, du temps où il était wali de la même wilaya (2010-2013)».
A l’issue de l’audition, il a été placé sous mandat de dépôt, avec retrait du passeport, après que la Cour ait annulé son placement sous contrôle judiciaire, prononcé dimanche par le tribunal Sidi M’hamed.
Désigné Premier ministre en mars 2019, quelques jours après le début du Hirak qui a poussé Bouteflika à la démission, Noureddine Bedoui a été remercié au lendemain de l’accession d’Abdelmadjid Tebboune à la magistrature suprême du pays, en décembre de la même année.
Diplômé de l’Ecole nationale d’administration (ENA) promotion 1985, Noureddine Bedoui fait un passage à la tête du ministère de la Formation professionnelle (2013-2015), avant d’être désigné en 2015, par Abdelaziz Bouteflika, comme ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales. Un poste qu’il gardera jusqu’à 2019.