Le ministre de l’Industrie et de la production pharmaceutique, Ali Aoun, s’est déplacé, aujourd’hui, à Tizi Ouzou, pour s’enquérir de la situation de quatre entreprises, à savoir ALDAPH Novo nordisk Algérie, entreprise de production pharmaceutique, Eurl Steel Solide (fabrication de tube), ELECTRO-INDUSTRIES, spécialisée dans la fabrication et la commercialisation des transformateurs de distribution et des moteurs électriques et l’ENIEM, l’Entreprise nationale des industries de l’électroménager.
C’est cette dernière qui se trouve dans la difficulté, certaines informations ayant fait état d’importantes dettes auxquelles elle fait face depuis un moment déjà.
« L’Etat n’abandonnera pas l’entreprise », a déclaré, à son propos, le ministre, qui, néanmoins, a reconnu qu’elle était dans un « état catastrophique ». « Le sort des travailleurs est menacé, s’il n’y a pas de programme pour sa relance », a-t-il encore ajouté, indiquant dans ce sens que la réunion qu’il a eu avec les cadres et représentants des travailleurs le pousse à l’ « optimisme ».
Excluant toute éventualité de « privatisation », Ali Aoun a évoqué la nécessité « d’y aller vers un partenariat, avec un opérateur étranger ou privé national », en précisant que ces potentiels partenaires « existent ». « Il faut ouvrir le capital parce que les ressources au niveau de l’ENIEM sont limitées », a-t-il déclaré.
« Il y a un programme qu’on va peaufiner avec le PDG de l’entreprise et les représentants de travailleurs », a-t-il encore ajouté, annonçant la tenue lundi prochain au siège du ministère d’une réunion à ce sujet.
Le ministre a également indiqué que des « contrats de performances vont être signés à partir de septembre prochain avec les cadres de l’entreprise ».
En dernier lieu, pour Ali Aoun, l‘ENIEM reste « banquable », au vu du patrimoine dont elle dispose, ceci, en précisant que l’option d’un effacement de la dette n’est pas à l’ordre du jour.
A noter que le PDG de l’entreprise a affrmé devant le ministre que les travailleurs percevaient leurs salaires, néanmoins, l’entreprise trouvait des difficultés à financer auprès des banques la matière première et les intrants dont elle a besoin.