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Industrie : problème d’approvisionnement en matière première pour un tiers des entreprises 

Le niveau d’approvisionnement en matières premières a été inférieur à la demande exprimée, selon près d’un tiers de chefs d’entreprises, publiques et privées, indique une enquête réalisée par l’Office nationale des statistiques (ONS) relative à la situation et les perspectives dans l’industrie au troisième trimestre 2023.
©  DR | l'Usine ENIEM à Tizi Ouzou

Près d’un tiers des chefs entreprises, publiques et privées, qui ont répondu aux questions de l’Office nationale des statistiques (ONS) ont affirmé qu’ils ont connu des problèmes d’approvisionnement en matière première, ce qui, d’après eux, a engendré des ruptures de stocks variables.

« Le niveau d’approvisionnement en matières premières a été́ inférieur à la demande exprimée selon plus de 35 % des concernés du secteur public et de plus de 31 % de ceux du privé, ce qui a engendré des ruptures de stocks à près de 40 % des premiers allant à moins de 10 jours et à près de 28 % des seconds allant à 29 jours pour 20 % d’entre eux », lit-on dans cette enquête.

Le problème est, selon toute vraisemblance, plus prononcé dans le secteur des industries Sidérurgiques, Métalliques, Mécaniques, Electriques et Electroniques (ISMMEE) où « le degré de satisfaction des commandes en matières premières a été́ inférieur aux besoins exprimés selon près de la moitié des enquêtés, ce qui leur a engendré des ruptures de stocks allant à moins de 10 jours pour la plupart d’entre eux ».

D’autres secteurs sont aussi touchés par cette problématique. C’est le cas de celui des matériaux de construction où 17% des chefs d’entreprises ont affirmé que « le degré de satisfaction des commandes en matières premières est inférieur aux besoins exprimés », ou encore celui de la chimie où « le degré de satisfaction des commandes reste inferieur à la demande exprimée, selon l’opinion de la plupart des concernés », ce qui, ajoute encore l’enquête de l’ONS, leur a engendré « des ruptures de stocks allant de 10 jours à 29 jours pour plus de 21% d’entre eux ».

Deux secteurs, par contre, n’ont pas connu ce problème. Il s’agit de ceux des « industries agroalimentaires » et « bois, liège et papier » où « le degré́ de satisfaction des commandes en matières premières est égal aux besoins exprimés selon la plupart des enquêtés ».

Par ailleurs, l’enquête indique que « la demande en produits fabriqués a augmenté́ selon les chefs d’entreprises enquêtés ».

A cet effet, « plus de 37 % des considérés du secteur public et plus de 24 % de ceux du privé déclarent n’avoir pas satisfait toutes les commandes reçues ».

Toutefois, « il subsiste des stocks de produits fabriqués selon la plupart des enquêtés du secteur public et de plus de 66 % de ceux du secteur privé, situation jugée normale par la majorité́ des concernés ».

En dernier lieu, pour ce qui est des prévisions, « pour le prochain trimestre, et par rapport au précédent, les chefs d’entreprises publiques et privées ayant répondu à l’enquête prévoient une hausse de la production, la demande ainsi que des effectifs ». Sur le même plan, « ils prévoient de bonnes perspectives de leur trésorerie pour les trois prochain mois ».

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