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Interpellations et tirs du gaz lacrymogène : Une marche avortée à Kherrata

Une marche populaire a été avortée par les forces de l’ordre ce mercredi matin dans la ville de Kherrata, dans la wilaya de Béjaïa.  » Plusieurs interpellations ont été enregistrées », nous témoigne l’activiste Amrani Kedafi.

Alors que les manifestants ont commencé à se rassembler dans la placette de La Liberté au centre de la ville de Kherrata, un important dispositif sécuritaire les attendait. « Un dispositif policier énorme, inhabituel, a été déployé ce matin. Ils ont arrêté plusieurs activistes connus à Kherrata et ont même procédé à des tirs du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants« , nous raconte l’activiste et étudiant Amrani Kedafi qui se trouvait sur place.

L’étudiant précise que les habitants de la ville « avaient l’habitude de faire des marches dans le cadre du Hirak« , toutefois, aujourd’hui le dispositif sécuritaire a réussi à les disperser et la marche de ce mercredi n’a pas eu lieu.

Selon Amrani Kedafi, durant leur mobilisation, les protestataires réitérent les revendications du mouvement populaire, entre autres, « un État de droit, une vraie démocratie, la libération des détenus d’opinion ».

Il est à rappeler que le ministère de l’Intérieur avait exigé, en mai dernier, de nouvelles conditions pour la tenue des marches hebdomadaires du mouvement populaire, à savoir, « déclarer la tenue d’une marche par les organisateurs avec leurs noms, l’heure du début et de la fin, l’itinéraire ainsi que les slogans scandés« , et ce, auprès des autorités compétentes.

Ces nouvelles mesures ont mené à la suspension des marches du Hirak en commençant par la capitale puis les autres villes où les protestations avaient lieu chaque vendredi. Rappelons que les forces de l’ordre interdisaient tout rassemblement en précédant à des arrestations et même à la violence.

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