Le document pose un certain nombre de préalables que le pouvoir doit satisfaire afin de prouver sa bonne foi et Jil Jadid « attend donc des gestes forts de la part du Président, avec une libération immédiate des détenus d’opinion, la libération des champs médiatique et politique avant l’entame d’un dialogue inclusif, sincère et sérieux pour formaliser dans un accord global la volonté populaire ».
Le parti défend sa position en expliquant que Jil Jadid a « toujours défendu le principe du dialogue ». Cependant, « il n’acceptera pas de subterfuges ni de fausses solutions », et d’ajouter, « Il s’agira d’obtenir de vraies avancées pour le pays et en aucun cas, une négociation sur un quelconque partage de responsabilités ».
« C’est le sens profond de notre position de principe :aider le pouvoir à s’en aller et non pas à mieux rester », explique le document.
Concernant le Hirak, le parti de Sofiane Djilali « refuse toute imposture présentant des individus propulsés par les appareils médiatiques comme représentants du mouvement populaire. Les tentatives qui fleurissent par-ci par-là à cet effet, seront dénoncées comme une manœuvre de récupération et d’usurpation et dévoileront les véritables intentions des différents acteurs ».
Annonçant dans la foulée que celui-ci doit se structurer « l’action organisée doit se faire à travers des outils politiques et la structuration du Hirak se réaliser dans la pluralité et non pas dans la pensée unique ».