Journalistes Algériens Unis (JAU) tirent la sonnette d’alarme

Le Collectif Journalistes Algériens Unis (JAU), regrette la poursuite du contrôle imposé aux médias algériens, à travers le blocage de certains sites électroniques et le licenciement de journalistes.

Ce qui constitue une menace contre le métier de journaliste et la presse de manière générale en Algérie. Le Collectif JAU rappelle que le site électronique TSA (Tout sur l’Algérie) dans ses deux versions, française et arabe, fait l’objet de blocages depuis six (06) mois. Soit depuis le 12 juin dernier. Le blocage a été levé pendant trois semaines, avant qu’il ne soit de nouveau imposé la dernière semaine précédant les élections présidentielles du 12 décembre dernier.

Les sites électroniques INTER-LIGNES et OBSERVALGERIE sont aussi victimes du même blocage, sans que les parties responsables ne fournissent de justificatifs clairs de cette mesure. Le Collectif JAU dénonce avec vigueur les violations contre les journalistes du Groupe Média Temps Nouveaux (GMTN).

Après la suspension arbitraire de 20 journalistes et employés du groupe, à cause de publications sur les réseaux sociaux, le quotidien Le Temps d’Algérie ne parait plus depuis le 27 novembre, suite à un arrêt de travail qu’observe son collectif rédactionnel, en solidarité avec leurs 20 collègues suspendus du même Groupe.

Le Collectif JAU appelle l’ensemble des consœurs, des confrères journalistes et toute personne solidaire de la société civile ou parmi les défenseurs de la liberté d’expression en Algérie, à participer au sit-in de solidarité qui sera organisé par les employés du GMTN, le dimanche 22 décembre, à 11H00, devant leur siège, sis à Saïd Hamdine -Alger-.

Le Collectif JAU rappelle que des journalistes se trouvent en prison, d’autres sous contrôle judiciaire tandis que certains sont soumis à une ISTN. Nous, JAU, appelons à leur libération immédiate et à la levée du contrôle judiciaire sur nos confrères.

Le Collectif JAU précise avec insistance que la presse n’est pas un crime, que la liberté d’expression est un droit garanti par la Constitution algérienne et tire la sonnette d’alarme sur les atteintes en cours contre la profession et les journalistes.

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