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Julian Assange autorisé à faire appel de son extradition vers les Etats-Unis

La justice britannique a décidé ce mardi 26 mars 2024 que Julian Assange peut faire une dernière fois appel contre son extradition vers les États-Unis, où il risque 175 ans de prison pour des fuites de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan, dont une vidéo montrant des civils, parmi lesquels deux journalistes de l’agence Reuters, tués par les tirs d’un hélicoptère de combat américain en Irak en juillet 2007.
© DR | Plusieurs manifestations, à travers les capitales occidentales, ont été organisées ces dernières années pour réclamer la non-extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis

La justice britannique a finalement décidé d’accorder au fondateur de WikiLeaks un dernier recours contre son extradition vers les États-Unis. S’il est renvoyé sur le territoire américain, l’Australien de 52 ans risque 175 ans de prison pour des fuites de documents confidentiels.

Selon son avocat, Julian Assange est poursuivi pour des « pratiques journalistiques ordinaires » consistant à « obtenir et publier des informations ».

Le gouvernement britannique avait accepté la demande d’extradition américaine en juin 2022.

Ainsi, dans la décision prise aujourd’hui par deux juges de la Haute Cour britannique, les autorités américaines disposent de trois semaines « pour garantir que Julian Assange pourrait bénéficier du premier amendement de la Constitution américaine qui protège la liberté d’expression, et qu’il ne serait pas condamné à la peine de mort ».

Julian Assange, 52 ans, avait été arrêté par la police britannique en 2019 après sept ans passés dans l’ambassade d’Équateur à Londres, afin d’éviter son extradition vers la Suède dans une enquête pour viol, classée sans suite la même année.

Les États-Unis poursuivent Julian Assange pour avoir publié à partir de 2010 plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan.

Parmi eux figure une vidéo montrant des civils, dont deux journalistes de l’agence Reuters, tués par les tirs d’un hélicoptère de combat américain en Irak en juillet 2007.

En plus des faits de « piratage informatique », la justice américaine inculpe Julian Assange de 17 nouveaux chefs en vertu d’une loi de 1917 sur l’espionnage. Il encourt jusqu’à 175 ans d’emprisonnement.

Avec AFP

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