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Justice : Ouyahia et d’anciens hauts responsables défilent devant le tribunal d’Alger 

Le tribunal de Sidi M’hamed d’Alger a connu, aujourd’hui encore, un important « défilé » d’anciens hauts responsables. Parmi eux, il y a d’abord l’ancien premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui revient pour la énième devant ce tribunal depuis le début de l’opération dite « mains propres », visant à traiter tous les dossiers de corruption dans lesquels sont poursuivis des hommes d’affaires réputés être proches de l’entourage du président déchu, Abdelaziz Bouteflika.

Ahmed Ouyahia est arrivé au tribunal en début d’après-midi pour comparaître devant le juge d’instruction. Selon certaines sources, l’homme devra être interrogé sur ses relations avec certains hommes d’affaires à l’instar de Ali Haddad et des frères Kouninef « sur de présumés avantages indus qui leur aurait accordés ».
Outre ses va-et-vient au tribunal de Sidi M’hamed, l’ancien premier ministre devra aussi passé devant le juge d’instruction près de la Cour suprême qui aura aussi à recevoir l’ancien responsable du gouvernement, Abdelmalek Sellal et d’anciens ministres, dont Chakib Khellil, Amar Ghoul, Amara Benyounes, Amar Tou, Boudjemaa Telai…
Le Parquet général de la Cour suprême avait annoncé, le 26 mai dernier, avoir « reçu du procureur général de la Cour d’Alger, le dossier des procédures relatives aux poursuites contre un groupe d’anciens membres du gouvernement, poursuivis ‘’pour des faits punis par la loi relatives à la conclusion de marchés publics et de contrats contraires à la réglementation et les lois en vigueur’’».

Athmane Mazouz : « Bouteflika aussi doit être entendu »

Réagissant à cette nouvelle, le député du RCD, Athmane Mazouz affirme que le président Bouteflika devra aussi être entendu pour répondre notamment sur l’assassinat des 126 jeunes en Kabylie.
« Ouyahia devant le juge d’instruction, aujourd’hui. D’autres doivent suivre, à leur tête Bouteflika qui doit être entendu sur beaucoup de questions, à commencer par l’assassinat des 126 jeunes de Kabylie dont les crimes demeurent impunis à nos jours. Bientôt vendredi, 14 juin, anniversaire de la marche historique d’Alger, où son ministre de l’Intérieur, Zerhouni, a provoqué une répression sanglante à Alger : nous ne devons pas oublier. Ils doivent payer ! Soyons nombreux à le revendiquer, ce vendredi », écrit-il dans un commentaire posté sur sa page Facebook.
Outre Ahmed Ouyahia, l’ex-wali d’Alger, Abdelkader Zoukh a été également entendu par le juge d’instruction dans le même tribunal sur son implication dans des affaires de corruption, avant de quitter le tribunal libre de ses mouvements.

Tahkout et sa famille aussi

La journée a été aussi marquée par la comparution de l’homme d’affaire, Mahiédine Tahkout et des membres de sa famille. Sous le coup d’une interdiction de quitter le territoire national, le patron de plusieurs entreprises de transport et de montage automobile étaient sous le coup d’une interdiction de sortie de territoire depuis plusieurs semaines.
 
 
 

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