Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Kamel Rezig: le stock actuel de l’huile de table est suffisant pour « couvrir la demande nationale jusqu’en juin »

Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a fait savoir mardi 23 mars à Alger, que le stock actuel d’huile de table estimée à 94.000 tonnes est « largement suffisant » pour « couvrir la demande nationale jusqu’en juin« .

Intervenant aux micros de la chaine 1 de la Radio nationale, le ministre du Commerce a informé que « la crise actuelle de l’huile de table » était similaire à celle de la semoule qui, rappelons-le, a connu un grand afflux de la part des citoyens à l’arrivée de l’épidémie du Covid-19 dans le pays. Il regrette dans ce sens que, « les mêmes spéculateurs font en sorte que le citoyen vive la même expérience« .

Selon l’orateur, « le stock actuel en ce produit (huile de table ndlr) reste suffisant jusqu’à juin prochain« , affirme-t-il. Informant également qu’il est « estimé à près de 94.000 tonnes disponibles au niveau des six usines du pays« .

« Spéculation »

Le responsable du secteur commercial, dévoile en outre que, « la consommation mensuelle de l’huile de table avoisine 48.000 tonnes« . Il assure que l’Algérie a produit un « surplus » d’huiles ces derniers mois soit « 51.000 tonnes de l’huile en janvier et 53.000 tonnes en février dernier« , qualifiant ainsi ce qui se passe de « spéculation« .

Par ailleurs, faisant référence aux consommateurs qui se sont rués pour acheter des quantités remarquables d’huile de table. Ce dernier leur a lancé un appel de ne pas prendre au mot les rumeurs faisant état d’une pénurie, rassurant dans ce sens que le Gouvernement, »consent davantage d’efforts pour fournir les produits dont a besoin le citoyen, en encourageant le produit local et en important ceux qui accusent un déficit« .

D’autre part répondant à une question sur la flambée des prix de certains produits que connait l’Algerie actuellement, le ministre a expliqué que le facteur responsable de cette crise est que, « les matières premières importées ont connu une flambée vertigineuse, outre la hausse des coûts de fret et la dévaluation du dinar« .

AD-300-X-250