Selon une source judiciaire, le porte-parole de l’UDS est « interdit » selon une décision de la justice « de prendre part aux marches populaires ou de faire une quelconque déclaration ». Mais l’acteur redoutable du hirak accepte-il qu’on fasse étouffer sa voix discordante au risque de retourner en prison? Les jours nous en dirons peut-être plus à ce sujet.
Il convient de souligner que le Collectif de défense de Karim Tabou a introduit un appel devant la chambre d’accusation de la Cour de Tipaza contre la décision du juge d’instruction portant son placement en détention provisoire.
Pour rappel, l’ancien secrétaire national du FFS, Karim Tabbou, avait été arrêté, mercredi 11 septembre 2019, devant son domicile à Douira (Alger), et placé le lendemain sous mandat de dépôt par le tribunal de Kolea (Tipasa) « pour atteinte au moral de l’armée ».