Selon la même source, « l’information concernant son placement sous mandat de dépôt était donnée par sa femme qui a dû confondre entre arrestation et placement en détention ». La défense de Karim Tabbou relate, enfin, les faits, tels qu’expliqués par le concerné. Finalement, lit-on dans ce communiqué, le juge d’instruction lui a signifié sa décision de durcir les conditions de son contrôle judiciaire.
Il lui a expliqué qu’il n’est plus autorisé à participer à des débats politiques et télévisés, de ne plus écrire dans aucun support, y compris les réseaux sociaux et de ne pas quitter le territoire de la circonscription judiciaires de Koléa.
Pour rappel, l’ancien détenu d’opinion a été incarcéré, une première fois, en 2019. Il n’a été libéré qu’en 2020. Depuis, il a été plusieurs fois arrêté, puis relâché par les services de sécurité.