L’entretien s’est déroulé en présence de la ministre de la Coopération au développement, Caroline Gennez, et les deux ministres « ont condamné fermement » ces frappes qui « ont détruit les bureaux d’Enabel, l’agence belge de développement, à Gaza », selon un communiqué du ministère belge des Affaires étrangères.
« La destruction des infrastructures civiles est absolument inacceptable et n’est pas conforme au droit international. La Belgique appelle depuis le premier jour du conflit toutes les parties à respecter le droit international », ajoute ce texte, qui précise que les bureaux d’Enabel étaient déserts au moment du bombardement.
Le directeur d’Enabel Jean Van Wetter a précisé sur X que les bureaux de l’agence, situés dans une tour de six étages dans le quartier central d’al-Rimal dans la ville de Gaza, avaient été « complètement détruits hier dans un bombardement ». « Nous sommes tous choqués à Enabel. A titre d’agence gouvernementale oeuvrant pour le bien commun dans le cadre du droit humanitaire international, nous ne pouvons accepter cela », a-t-il écrit, en postant deux photos, l’une de l’édifice où sont situés les bureaux de l’agence avant le bombardement présumé, et l’autre d’un tas de gravats.
Le ministère belge a ajouté vouloir mettre à l’ordre du jour d’une prochaine consultation européenne la question de « l’indemnisation des infrastructures endommagées par Israël dans le cadre de projets financés par l’UE et ses Etats membres ».
Avec AFP