La Chine accueille favorablement la demande de l’Algérie d’adhérer au groupe des BRICS

« La Chine accueille favorablement la volonté de l’Algérie d’adhérer au groupe des BRICS et soutient ses efforts pour atteindre cet objectif ». C’est ce qui a été mentionné dans la déclaration commune algéro-chinoise rendue public aujourd’hui mardi 18 juillet 2023 à la faveur de la visite d’Etat qu’a effectué le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en Chine, sur invitation de son homologue chinois, M. Xi-Jinping.
© DR | Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avec son homologue chinois, M. Xi-Jinping

La Chine a encore une fois réaffirmé son soutien à l’adhésion de l’Algérie au groupe des BRICS. Dans la déclaration commune algéro-chinoise, rendue public aujourd’hui à l’issue des discussions élargies et en tête à tête entre le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et son homologue chinois, M. Xi-Jinping, il a été mentionné que « la Chine accueille favorablement la volonté de l’Algérie d’adhérer au groupe des BRICS et soutient ses efforts pour atteindre cet objectif ».

« La partie algérienne a une nouvelle fois informé la Chine des démarches entreprises pour demander l’adhésion de l’Algérie au groupe des BRICS, et des motivations de cette démarche, notamment les transformations fondamentales que connaît l’économie algérienne et ses aspirations à suivre le rythme des évolutions actuelles de l’économie mondiale. La partie chinoise a accueilli favorablement la volonté de l’Algérie de rejoindre ce groupe et soutient ses efforts pour atteindre cet objectif », indique-t-on dans cette déclaration commune publié sur le site de la Présidence de la République.

« La partie algérienne a salué la position de la Chine à cet égard et son intention d’accompagner l’Algérie dans toutes les étapes de la mise en œuvre de ce projet », ajoute-t-on encore.

Les deux parties se sont exprimées aussi sur plusieurs autres questions régionales et internationales.

A cet effet pour ce qui est de la Palestine, « les deux parties ont souligné la nécessité de résoudre la question palestinienne conformément au droit international et aux résolutions de la légalité internationale qui consacrent le droit du peuple palestinien d’établir un État indépendant et pleinement souverain sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale ». Dans le même ordre, la partie chinoise a également salué « les efforts inlassables consentis par le président Abdelmadjid Tebboune pour réunir les factions palestiniennes et parvenir à la réconciliation et à l’unité palestinienne, qui ont abouti à la Déclaration d’Alger ».

Concernant la question du Sahara occidental, « les deux parties ont affirmé leur soutien aux efforts visant à parvenir à une solution permanente et juste dans le cadre de la légitimité internationale, en particulier les résolutions des Nations Unies, de manière à garantir l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d’un processus conforme aux principes et objectifs de la Charte des Nations Unies ».

Par ailleurs, à propos de la situation en Ukraine, « les deux parties ont appelé à régler les conflits par des moyens pacifiques par le biais du dialogue, la négociation et le respect du droit international reconnu et les objectifs et principes de la Charte des Nations Unies ». « La sécurité d’un pays ne peut être réalisée au détriment d’autres pays », ajoute-t-on dans cette déclaration commune. Il est question aussi, « de ne pas recourir à des sanctions unilatérales et à d’autres mesures coercitives, afin d’éviter de violer le droit international et de porter atteinte aux conditions de vie des peuples des pays concernés ».

En dernier lieu, « la partie algérienne a réaffirmé son soutien au principe de l’unité de la Chine » et que, de ce fait, « Taiwan est une partie intégrante du territoire chinois », s’opposant, de facto, à « l’indépendance de Taiwan » sous quelque forme que ce soit.  L’Algérie soutient également « la position de la Chine sur les questions des droits de l’homme, du Xinjiang, de Hong Kong, du Tibet, etc… et s’oppose aux tentatives de politisation de la question des droits de l’homme ou de son utilisation comme moyen de pression dans les relations internationales ».