La CSA appelle à « l’arrêt de toute forme de restrictions sur l’exercice syndical »

Dans un communiqué signé par treize organisations syndicales, la Confédération des syndicats algériens (CSA) a dénoncé les "restrictions" que subissent "les organisations syndicales et les syndicalistes". La CSA insiste sur "l'importance de respecter les libertés syndicales".
© DR | Des syndicalistes du secteur de l'éducation ont été interpellés lundi 24 février 2025 avant qu'ils ne soient relâchés quelques heures après

La Confédération des syndicats algériens (CSA), en attente d’agrément, a dénoncé, dans une déclaration, « toute forme de restrictions » qui viserait les organisations syndicales et les syndicalistes », et ce, au vu des « derniers développements ayant touchés certains représentants de travailleurs ».

Celle-ci faisant référence certainement à l’interpellation du coordinateur national du Cnapeste, Messaoud Boudiba, et d’un autre membre du bureau national du même syndicat, Habet Boubekeur, alors qu’ils se trouvaient à Msila, pour prendre part au rassemblement national auquel ont appelé quatre syndicats, avant qu’ils ne soient relâchés puis placés sous contrôle judiciaire, lundi 24 février dernier.

La CSA insiste, à cet effet, sur « l’importance de respecter les libertés syndicales, dans la mesure où c’est un droit consacré par la constitution ».

« Et toute remise en cause de ce droit est une atteinte flagrante à l’exercice syndicale et à la défense des travailleurs », a ajouté la Confédération dans son communiqué signé par pas moins de 13 syndicats, dont ceux de l’éducation et de la santé.

La CSA réclame, dans ce sens, « le respect des libertés syndicales et la garantie de leurs exercices conformément à la constitution et aux lois en vigueur », « l’arrêt de toute forme de restrictions sur l’exercice syndical et la cessation de toutes les mesures administratives qui traduisent un processus répressif dans l’application de la loi », « le renforcement d’un environnement de dialogue constructif qui garantit la stabilité et renforce la confiance entre les différents intervenants », « l’application de la loi en toute équité » et « la défense du droit syndical contre toute forme de restriction ou pression ».

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