« La bonne nouvelle, est que l’interrogatoire qui a eu lieu aujourd’hui représente la dernière procédure. Cela veut dire que c’est la fin d’enquête en attendant le non-lieu ou la programmation du procès de Adlène Mellah par la justice » nous a expliqué Me Badi.
Interrogé sur l’option de la liberté provisoire, notre interlocuteur a souligné que la défense n’a pas demandé la liberté provisoire pour Adlène Mellah cette fois. « Nous pensons que l’utilisation de cette procédure ne fera que retarder l’affaire dudit journaliste » a précisé l’avocat. Il a notamment rappelé que les chefs d’inculpations du détenu sont ; la diffamation, la menace et l’atteinte à la vie privé. Il a aussi noté que l’accusé est poursuivi avec le code pénal et non celui de l’information.
Par ailleurs, l’organisation activant dans la défense des droits humains, EuroMed Droits, a manifesté, son inquiétude concernant l’arrestation du journaliste Adlène Mellah, dans un communiqué rendu public aujourd’hui.
« La demande de liberté provisoire pour le journaliste Adlène Mellah a été rejetée par le tribunal correctionnel d’Alger le 11 novembre dernier. Il s’agit encore une fois d’une atteinte à la liberté de la presse, pourtant inscrite dans la Constitution algérienne dans l’article 50 » li-t-on sur le communiqué.
« Suite à la dégradation de son état de santé, EuroMed Droits demande la libération de Adlène Mellah et s’unie à la contestation de ses avocats de la décision du tribunal correctionnel, en rappelant l’inconstitutionnalité de poursuivre des journalistes pour leurs écrits » a souligné le même document.
