La justice française a rendu, aujourd’hui, son verdict, relatif aux six demandes d’extradition formulées par l’Algérie, concernant l’ancien ministre de l’industrie et des mines, Abdeslam Bouchouareb, en émettant un avis défavorable.
Une décision qui met définitivement fin à cette procédure.
Dans son verdict, la justice française, s’alignant sur le réquisitoire du parquet, a évoqué des « conséquences d’une gravité exceptionnelle » que pourrait avoir cette extradition en raison de « l’état de santé et de l’âge » de Bouchouareb, 72 ans.
Elle a ajouté que « cela porterait atteinte à l’article 3 de la convention européenne des droits de l’homme et à l’article 5 de la convention d’extradition franco-algérienne de 2019 ».
Installé en France depuis 2019, Abdeslam Bouchouareb était ministre de l’Industrie et des Mines entre 2014 et 2017 sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika.
Depuis près de dix-huit mois, l’Algérie réclame son extradition afin qu’il exécute cinq peines d’emprisonnement de vingt ans chacune et pour le poursuivre dans un sixième dossier. Toutes les affaires sont en lien avec la corruption.
Avec AFP