Selon Lotfi Boudjemaa, l’enquête préliminaire a permis l’audition de « de plus de 50 élus sur procès-verbal, où ils ont avoué avoir reçu des sommes d’argent allant de 20.000 à 30.000 dinars algériens en contrepartie de signature de formulaires de parrainage au profit des candidats à la candidature ».
Le procureur général affirme aussi que le deuxième niveau de cette pratique condamnable par la loi concerne les intermédiaires, dont 10 ont été entendus et ont avoué, à leur tour, avoir collecté les sommes d’argent pour le remettre aux élus concernés. Le troisième niveau de cette corruption politique concerne 3 candidats qui sont, selon le représentant du ministère public, impliqués dans cette affaire.
« Ce sont des faits condamnés par la loi. L’enquête se poursuivra et les personnes impliquées seront sévèrement puni. Nous allons tenir au courant l’opinion publique des détails de cette enquête », affirme Lotfi Boudjemaa, sans pour autant révéler les noms des candidats impliqués dans cette affaire.