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La marche « des libertés » pour Marzouk Touati empêchée par la police

La marche "des libertés" pour Marzouk Touati a été empêchée aujourd'hui, 20 novembre par un impressionnant dispositif sécuritaire. La police a procédé à l'arrestation de plusieurs militants et journalistes.

« Je suis venue d’Alger. En s’approchant de la ville de Béjaia, plusieurs barrages inhabituels ont été dressés  sur la route nationale » raconte une militante venue d’Alger pour participer à la marche. Depuis ce matin, plusieurs manifestants et journalistes sont arrêtés par la polices dans les barrages dressés par les services de sécurité. Les trois journalistes Abdou Semmar, Aboubakeur Mechmache et Said Boudour sont arrêté à l’entrée de la ville de Béjaia. « Leurs téléphones sont confisqués. Je parlais au téléphone avec eux, quand Aboubakeur m’a informé que les policiers ont pris leurs cartes d’identité, et soudain, je n’arrivais plus à joindre personne des trois » raconte Marouane Boudiab.

Plusieurs autres militants sont arrêtés, notamment Rachid Nekkaz et les trois personnes qui étaient avec lui.

 
Les plusieurs dizaines de manifestants qui ont répondu à l’appel du comité de libération de Marzouk Touati, n’ont pas pu aller très loin. Un impressionnant dispositif sécuritaire a empêché la progression de la marche. « La police a commencé à arrêter les manifestants qui étaient en premières lignes, puis ils (les manifestants Ndlr) se sont rétractés devant le portail de l’université » raconte Abdelouhab Fersaoui président de RAJ (Rassemblement Actions Jeunesse) présent sur place.
Déterminés, les manifestants ont réussi à se donner rendez vous à la place Said Mekbel, au centre ville de Béjaia. Un rassemblement est improvisé sur place en ce moment par plusieurs dizaines de manifestants.

Pour rappel, Merzoug Touati a écopé de 7 ans de prison ferme pour le chef d’inculpation «intelligence avec l’ennemi» pour avoir publié un entretien avec un diplomate israélien sur son blog La Hogra (injustice).
Au moment ou nous mettons sous presse l’article, les trois journalistes Said Boudour, Abdou Semmar et Aboubakeur Mechmache sont relâchés.

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