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L’accès à la capitale réduit au compte goutte !

A la veille de la manifestation du 8e vendredi consécutif prévue dans toutes les régions du pays, Aujourd’hui, accéder à la capitale n’est pas chose facile pour les plus patient, et impossible pour les impatients.

 
Depuis le début des manifestations, le 22 février, l’accès à la capitale se complique de vendredi en vendredi. Les points de contrôle (barrages) de la gendarmerie nationale, postés aux entrées de la capitale, empêchent les manifestants de progresser jusqu’au centre d’Alger. Au début, les dispositifs n’étaient pas importants et ne résistaient pas devant l’afflux très important des manifestants qui venaient des autres wilayas.
Mais, pour ce huitième vendredi, la gendarmerie nationale a déployé de grands moyens. Aujourd’hui 11 avril, accéder à la capitale va être un véritable calvaire pour les automobilistes. Les usagers venant de Boumerdes et de Tizi-Ouzou sont surpris en arrivant à Boudouaou, car l’accès à l’autoroute Est-Ouest était fermé par un dispositif de la gendarmerie posté sur les lieux. Certains automobilistes qui ne se dirigeaient pas vers la capitale, ont même essayé de discuter avec les agents de la gendarmerie, mais ces derniers ne voulaient rien entendre. « Ce sont les ordres »!.
L’ancienne autoroute, est par la suite surchargée et la circulation est devenue très dense. Les automobilistes ont eu le droit à deux bouchons avant de pouvoir accéder à la capitale.
Le premier « barrage » est celui avant d’arriver à Reghaïa. Il fallait compter, selon les indications moyennes de Google Maps, 30 minutes afin de pouvoir le traverser. Les gendarmes sur place ont rétréci les quatre voies pour en laisser … une seule !

rebrousser chemin

Les usagers qui connaissent bien la route ont tenté de dévier en arrivant à la bretelle sise à la zone industrielle de Rouiba. Pas possible ! Les agents de la gendarmerie positionnés sur place ne laissaient passer que les camions et les véhicules des entreprises basées dans les environs. Les automobilistes sont invités soit à rebrousser chemin soit à poursuivre sur la RN 05 ou, enfin, traverser la ville de Rouiba et emprunter la route Moutonnière (ancienne route).
Le deuxième bouchon est beaucoup plus important. C’est celui de Dar El Beida, à l’endroit où se rejoignent l’ancienne autoroute et l’autoroute Est-Ouest.  Il faut compter 45 minutes de patience selon la même application. D’après le témoignage de plusieurs automobilistes, il a fallu plus d’une heure et quart afin de pouvoir s’extirper du bouchon.
En moyenne, selon l’expérience des transporteurs de la wilaya de Tizi Ouzou qui font la navette Tizi Ouzou-Alger, il faut compter entre 03 et 03H30 afin de pouvoir arriver à la gare routière du Caroubier.
Les manifestants qui espèrent marcher demain dans le centre de la capitale risquent de rebrousser chemin. La semaine passée, il a fallu l’intervention de quelques députés qui se sont déplacés sur les lieux, pour que les gendarmes acceptent de laisser passer les bus remplis de manifestants, bloqués aux portes de la capitale.
Après les décisions annoncées par l’actuel chef de l’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah, les autorités qui « tentent un coup de forces » craignent « une manifestation historique » qui sera beaucoup plus importante selon quelques activistes.

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