L’activiste Dalila Touat, qui purgeait une peine de 18 mois de prison ferme à la prison de Mostaganem, a été touchée par la grâce présidentielle annoncée jeudi par Abdelmadjid Tebboune, a-t-on confirmé auprès de son avocate Nassima Razazgui.
En effet, environ soixante détenus arrêtés dans le cadre du mouvement de protestation populaire seront libérés suite à la grâce présidentielle annoncée jeudi par Abdelmadjid Tebboune.
Certains ont déjà quitté la prison dont le journaliste Khaled Drareni, l’ancien candidat à la présidentielle, Rachid Nekkaz, et l’activiste Badi Allal.
Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, le ministère de la Justice a fait état de la libération ce vendredi de 21 détenus dont le jugement est définitif. Selon la même source, 12 autres détenus qui n’ont pas encore fait l’objet de condamnations définitives ont été libérés.
S’agissant des autres détenus, le ministère précise que les procédures sont en cours.
Poursuivie dans deux affaires, Dalila Touat a été condamnée le 18 janvier dernier à 18 mois de prison pour “outrage à fonctionnaires et institutions de l’État”, “diffamation” et “publications portant atteinte à l’ordre public”.
Dans une précédente affaire, Dalila Touat a été condamnée le 30 novembre 2020 à deux ans de prison sans mandat de dépôt. Elle est accusée d’avoir incité des citoyens à boycotter le référendum populaire du 1er novembre et d’“outrage à fonctionnaires dans l’exercice de ses fonctions”.