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L’affaire de la confiscation des biens de l’ambassade d’Algérie au Maroc est « close », selon Attaf 

L’affaire de la confiscation des biens de l'ambassade d'Algérie au Maroc est « close », a affirmé le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf. 
© DR | Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, lors de la conférence de presse tenue, mardi 26 mars 2024 au siège du ministère

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a affirmé, mardi 26 mars 2024, lors de la conférence de presse qu’il a tenu au siège du ministère, que l’affaire de la confiscation des biens de l’ambassade d’Algérie au Maroc est « close », et ce, après que le Maroc a pris une décision jugée « appropriée », à ce sujet, « suite à la réponse de l’Algérie ».

« Cette question a été soulevée par les Marocains et nous y avons répondu, ce qui a amené le Maroc à prendre une décision que nous jugeons appropriée, l’affaire étant ainsi close », a-t-il déclaré.

Pour rappel, un projet de décret portant expropriation de trois biens détenus par l’Algérie, daté du 13 mars dernier, a été publié au journal officiel marocain.

Il a été mentionné que cette procédure d’expropriation a été lancée « pour des raisons d’extension des locaux administratifs du ministère marocain des Affaires étrangères ».

L’Algérie, par le biais du ministère des Affaires étrangères, a aussitôt réagi. 

« Le Royaume du Maroc s’est engagé dans une nouvelle phase escalatoire dans ses comportements provocateurs à l’égard de l’Algérie. Ces nouvelles provocations se sont manifestées récemment à travers le projet de confiscation des prémices de l’Ambassade de l’Etat algérien au Maroc », a indiqué un communiqué du ministère rendu public le 17 mars.

« L’Algérie considère qu’il y a là une violation inqualifiable du respect et du devoir de protection à l’égard des représentations diplomatiques d’Etats souverains que sanctuarisent tant le droit que la coutume internationale », a ajouté la même source.

Un projet marocain qui s’inscrit « en contravention avec les pratiques internationales civilisées déroge gravement aux obligations de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques qui lui imposent de respecter et de protéger les Ambassades sur son territoire quelles que soient les circonstances ».

A cet effet, lit-on encore dans ce communiqué, « l’Algérie condamne cette opération de spoliation caractérisée dans les termes les plus énergiques ». « Elle en dénonce, également, avec force l’illégalité et l’incompatibilité avec les devoirs qu’assume tout Etat membre de la communauté internationale avec rigueur et responsabilité », a-t-on ajouté.

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