L’Algérie a exprimé, ce jeudi 6 février 2025, son rejet catégorique des plans visant à déplacer et vider Ghaza de ses populations.
Elle a également exprimé le souhait « de voir les efforts du groupe de médiation se poursuivre », avec le début des négociations de la deuxième phase du cessez-le-feu.
« Avec le début des négociations de la deuxième phase, visant à consolider le cessez-le-feu dans la bande de Ghaza en particulier, et à poursuivre la prise en charge des répercussions de la guerre qui lui est imposée en général, l’Algérie exprime l’espoir de voir les efforts du groupe de médiation se poursuivre, avec un large soutien international, afin de garantir l’application de cet accord et le suivi de sa mise en œuvre dans toutes ses clauses et dimensions », indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines.
A cet égard, « l’Algérie exprime son rejet catégorique des plans visant à déplacer et vider Ghaza de ses populations autochtones, dans le cadre d’un plan plus large ciblant le projet national palestinien dans son essence », ajoute la même source.
La paix passe par un Etat palestinien indépendant
« L’Algérie réaffirme également sa conviction profonde que la réalisation d’une paix durable au Moyen-Orient demeure étroitement liée à la satisfaction des droits du peuple palestinien en lui permettant d’établir son Etat indépendant et souverain, selon le principe des « deux Etats » convenu au niveau international, en tant que solution juste, durable et définitive au conflit arabo-israélien », précise encore le communiqué.
« Partant de ce principe, l’Algérie insiste sur l’impératif d’unifier les territoires palestiniens, de Ghaza à la Cisjordanie et El Qods occupées, en vue de concrétiser le projet national palestinien, soulignant que les tentatives d’effacer les repères de ce projet, de le fragmenter ou de le liquider ne feront que prolonger le conflit, approfondir les souffrances du peuple palestinien et aggraver l’état d’insécurité et d’instabilité dans l’ensemble de la région », conclut le ministère des AE.
Il est à rappeler que le Président américain, Donald Trump, a proposé, mardi, un plan pour « prendre possession » de Ghaza, en obligeant sa population à se déplacer vers l’Egypte ou la Jordanie.