C’est en grande pompe qu’a été lancée, aujourd’hui, au Centre international des conférences (CIC), Abdelatif Rahal, l’initiative «pour renforcer la cohésion nationale et garantir l’avenir », impulsée par le président du Mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina.
En plus du parti dirigé par ce dernier, le Mouvement El Bina, plusieurs autres formations politiques ont pris part à l’événement auquel ont participé plus d’un millier de délégués selon les organisateurs, à l’instar du PFLN, RND, le Front El Mostaqbal, UFDS, El Karama ou bien TAJ. Il y avait également l’UGTA, des représentants de l’Organisation nationale des Moudjahidine (ONM), des enfants de Chouhada, de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA) de Saida Neghza, de l’APOCE (défense des consommateurs), de Mustapha Zebdi et des Scouts (SMA).
Aucun parti de l’opposition, ou même parmi ceux qui se disent modérés, n’a pris part à l’initiative. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui avait participé à la première réunion de préparation, s’est retiré par la suite estimant « ne rien partager » avec ce conglomérat. Donc, pas de RCD, FFS, Jil Jadid, par exemple, pour ne citer que ceux-là.
Lors de son intervention, celui qui est derrière cette initiative, Abdelkader Bengrina, est tout en exprimant son « soutien au Président de la République dans la défense du legs des Chouhadas et la préservation de la sécurité et de la stabilité du pays », a affirmé que cette démarche « n’est aucunement lié à un enjeu électoral », allusion faite probablement à l’élection présidentielle de 2024.
L’objectif, d’après lui, est de « renforcer le front interne » face, entre autres, « aux défis régionaux auxquels fait face l’Algérie ». Les mêmes propos ont été tenus par le secrétaire général du FLN, Abou El Fadl Baadji.
Qu’en est-il de la suite des événements ? Rien n’a été révélé pour l’instant. Néanmoins, Bengrina a indiqué que cette initiative « aspire à devenir un espace de dialogue qui inclura tous les courants politiques ».